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Actualité - Divers - Droit du dommage corporel - Publiée le 1 janvier 2025
La Depakine, un médicament à base de Valproate de Sodium, utilisé pour traiter les crises épileptiques, a été lié à des malformations congénitales graves chez les enfants de femmes enceintes ayant pris ce médicament (malformations et troubles du neurodéveloppement). Les victimes de cette tragédie ont droit à une indemnisation pour compenser les préjudices subis.
Il en est de même pour les victimes de Dépakote, Dépamide, Micropakine, autres dérivés du Valporate de Sodium et ses génériques.
Types d’Indemnisation
Qui Saisir pour Obtenir une Indemnisation
Pour obtenir une indemnisation, les victimes peuvent saisir deux instances principales :
1. Une Commission d’Indemnisation : Une commission d’indemnisation est chargée d’examiner les demandes et de déterminer l’indemnisation appropriée au sein de l’ONIAM (Office National d’Indemnisation des victimes d’accidents médicaux : https://www.oniam.fr/valproate). Cette commission analyse les dossiers soumis et peut faire appel à des experts pour évaluer les préjudices subis.
Un document justifiant de la prescription de valproate de sodium au cours de la grossesse et avant le 31 décembre 2015 sera nécessaire.
Votre demande sera examinée par des experts chargés de déterminer le lien entre les signes observés chez l’enfant et la prise du médicament, puis d’établir les responsabilités et de déterminer les préjudices indemnisables.
Si le valproate de sodium a été prescrit au cours d’une grossesse et après le 31 décembre 2015 (date à laquelle de nouvelles conditions de prescription et de délivrance ont été mises en place afin de réduire les risques liés à l’utilisation pendant la grossesse), les demandes d’indemnisation sont à adresser à la Commission de conciliation et d’indemnisation (CCI) de votre domicile.
Qui peut déposer un dossier ? L’enfant né d’une mère ayant pris du valproate de sodium pendant sa grossesse, ses parents ou son représentant légal et toute autre personne qui estime avoir subi un préjudice.
2. Une Juridiction : Si l’indemnisation proposée par la commission n’est pas jugée suffisante, les victimes peuvent saisir une juridiction pour contester la décision.
Dans les deux cas, notre cabinet d’avocats en droit du dommage corporel peut vous accompagner dans vos démarches pour optimiser vos chances d’obtenir une indemnisation à la hauteur de vos préjudices.
Il faudra notamment constituer un dossier avec des pièces médicales solide et justifier de la réalité et de l’ampleur de chacun de vos préjudices.
Utilité de l’Assistance par un Avocat
Un avocat en droit du dommage corporel peut être d’une grande aide pour les victimes de la Depakine. Voici comment :
À Propos de Notre Cabinet
Notre cabinet composé notamment de 4 avocates est implanté à Grenoble et intervient sur toute la région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que sur l’ensemble du territoire national. Nous sommes déterminées à offrir une assistance juridique de qualité et à défendre les droits des victimes de la Depakine pour qu’elles obtiennent une indemnisation juste et complète.
En conclusion, les victimes de la Depakine ont plusieurs possibilités d’indemnisation pour compenser les préjudices subis. L’assistance d’un avocat est essentielle pour maximiser les chances d’obtenir une indemnisation juste et complète.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec nous en cliquant sur ce lien ou en prenant contact avec nos assistances au 04 76 16 87 57.
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