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Actualité - Droit du dommage corporel - Publiée le 10 novembre 2025
Depuis plusieurs années, le valproate, commercialisé sous le nom de Dépakine®, est reconnu pour ses risques graves lorsqu’il est prescrit aux femmes enceintes, notamment malformations congénitales et troubles neuro‑développementaux chez l’enfant.
Plus récemment, des études scientifiques se sont intéressées à la prescription de valproate chez le père pendant la phase de conception. Les résultats suggèrent un risque potentiel pour l’enfant, moins documenté que chez la mère.
Cette évolution a des implications importantes en matière de responsabilité médicale et de droit du dommage corporel.
Notre cabinet NICOLAU AVOCATS, intervenant dans l’indemnisation des dommages corporels, accompagne les familles concernées pour constituer des dossiers solides.
Une étude de cohorte danoise portant sur plus de 1 235 000 enfants nés entre 1997 et 2017 a analysé 1 336 enfants dont le père avait été traité par valproate pendant la spermatogenèse (les trois mois précédant la conception).
L’EMA (Agence européenne des médicaments), par le biais de son PRAC* (Pharmacovigilance Risk Assessment Committee), a analysé ces données et indique un risque potentiel de troubles neuro‑développementaux pour les enfants dont le père a été exposé au valproate.
*Le PRAC est le comité scientifique de l’EMA chargé d’évaluer les risques liés aux médicaments sur le marché européen, notamment en matière de sécurité et de pharmacovigilance.
Ces éléments montrent que, même si le risque paternelle est moins documenté que l’exposition maternelle, il est désormais reconnu comme potentiellement significatif pour l’enfant.
La reconnaissance scientifique de ce risque entraîne des implications juridiques et en droit du dommage corporel :
Jusqu’à présent, la plupart des recours concernaient l’exposition maternelle. Désormais, les pères exposés ouvrent un nouveau champ en matière de responsabilité médicale et de réparation des dommages corporels.
En fonctions des dernières données scientifiques, des évolutions législatives sont attendues pour la mise en place d’un régime indemnitaire spécifique pour les enfants dont le père a été exposé au valproate, à l’instar de ce qui existe déjà pour les mères.
Ces changements pourraient permettre :
Le cabinet NICOLAU AVOCATS suit de près ces évolutions législatives et réglementaires afin de préparer et constituer les dossiers d’indemnisation dès que ces régimes seront opérationnels, le cas échéant.
Le cabinet accompagne les familles concernées par une exposition au valproate ou à ses dérivés :
1. Qu’est-ce que le PRAC de l’EMA ?
Le PRAC (Pharmacovigilance Risk Assessment Committee) est le comité scientifique de l’Agence européenne des médicaments chargé d’évaluer les risques des médicaments sur le marché européen, notamment en matière de sécurité et de pharmacovigilance.
2. Le risque pour l’enfant est-il similaire à celui de la mère exposée ?
Le risque est actuellement moins documenté chez le père, mais les études récentes montrent qu’il existe un risque potentiel de troubles neuro‑développementaux.
3. Existe-t-il déjà des actions d’indemnisation pour exposition paternelle ?
À ce jour, les recours concernent principalement l’exposition maternelle. Cependant, les évolutions législatives pourraient ouvrir un régime indemnitaire similaire pour les enfants exposés paternellement.
4. Comment le cabinet peut-il intervenir ?
Le cabinet NICOLAU AVOCATS accompagne les familles dans la constitution de dossiers d’indemnisation et le suivi juridique, en lien avec les experts et selon l’évolution de la réglementation.
Le cabinet NICOLAU AVOCATS, accompagne les familles concernées par l’exposition au valproate ou à ses dérivés, depuis l’évaluation du dossier jusqu’à l’indemnisation. Contactez-nous pour un accompagnement personnalisé et adapté aux évolutions légales à venir.
Nous vous invitons à consulter notre page dédiée aux victimes d’accident ou erreurs médical, ou encore notre précédent article au sujet de la DEPAKINE.
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