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Actualité - Divers - Droit du dommage corporel - Droit du travail - Publiée le 14 septembre 2025
L’exposition à l’amiante a causé et continue de causer de graves atteintes à la santé de nombreuses personnes, qu’elles soient issues du monde professionnel ou exposées de manière environnementale.
Face à ces drames humains, un dispositif spécifique a été mis en place pour permettre une indemnisation rapide et équitable des victimes : le Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA).
👉 Déposer seul une demande au FIVA peut sembler simple, mais en pratique, de nombreuses victimes reçoivent des offres largement inférieures à ce qu’elles pourraient obtenir. Certaines indemnisations ne prennent pas en compte tous les préjudices ou sont calculées sur une base défavorable.
Beaucoup de victimes ou leurs proches se demandent :
Cet article a pour objectif de répondre à ces questions et de vous donner une vision claire de vos droits.
L’amiante est un minéral naturel fibreux qui a longtemps été utilisé dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie et dans divers produits pour ses propriétés isolantes, sa résistance au feu et son faible coût.
Toutefois, ses qualités techniques ont longtemps masqué une réalité sanitaire alarmante : l’inhalation de fibres d’amiante peut provoquer des pathologies graves, souvent mortelles.
Ces fibres, invisibles à l’œil nu, pénètrent dans les poumons et peuvent entraîner des maladies telles que l’asbestose (fibrose pulmonaire), le mésothéliome (cancer de la plèvre) ou encore des cancers bronchopulmonaires.
La particularité de ces pathologies réside dans leur longue période de latence. En effet, les symptômes peuvent apparaître plusieurs dizaines d’années après l’exposition initiale, ce qui complique le diagnostic et retarde la prise en charge médicale.
Aujourd’hui, l’amiante est reconnu comme un risque majeur de santé publique. Son utilisation est strictement encadrée, voire interdite dans de nombreux pays, dont la France.
Créé par la loi du 23 décembre 2000, le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) est un établissement public national chargé de l’indemnisation des personnes atteintes de pathologies liées à l’amiante.
Il s’agit d’un organisme extrajudiciaire qui permet aux victimes d’obtenir réparation sans avoir à engager une procédure contentieuse, dans un cadre plus rapide, plus souple et accessible.
Le FIVA permet aux victimes ainsi qu’à leurs ayants droit d’obtenir une réparation intégrale de leurs préjudices sans avoir à engager de procédure judiciaire.
👉 Toutefois, l’expérience montre que les offres du FIVA ne couvrent pas toujours l’intégralité des préjudices subis. Dans de nombreux cas, une contestation permet d’obtenir une indemnisation plus juste.
La demande d’indemnisation repose sur un dossier médical justifiant :
Chaque dossier est examiné individuellement et l’évaluation des préjudices se fait selon un barème spécifique fixé par le conseil d’administration du FIVA. Ce barème garantit une indemnisation harmonisée entre les différentes victimes, qu’elles aient été exposées à l’amiante dans un cadre professionnel ou non.
Le FIVA indemnise l’ensemble des préjudices subis par les victimes de l’amiante, qu’il s’agisse de salariés relevant de tous régimes de sécurité sociale, de non-salariés, ou encore de personnes exposées dans un cadre non professionnel (exposition passive ou environnementale).
Les ayants droit d’une victime décédée peuvent également solliciter une indemnisation pour les préjudices personnels subis et les frais liés au décès.
👉 Que vous soyez victime directe ou proche d’une victime, il est possible d’obtenir une indemnisation. L’accompagnement par un avocat permet de vérifier que tous vos droits sont pris en compte.
Pour garantir l’égalité de traitement entre les demandeurs, le FIVA s’appuie sur un barème indicatif qui permet une appréciation cohérente et homogène des différents postes de préjudices (préjudices physiques, moraux, économiques, etc.).
Il évalue l’indemnisation des victimes de l’amiante selon le principe de réparation intégrale, en tenant compte de la gravité de la pathologie ainsi que de l’âge de la victime au moment du diagnostic initial.
Les préjudices indemnisables sont classés en deux grandes catégories : les préjudices patrimoniaux et les préjudices extrapatrimoniaux.
Pour les victimes directes, les préjudices suivants peuvent être pris en charge :
Préjudices patrimoniaux :
Préjudices extrapatrimoniaux :
Les victimes indirectes, dites victimes par ricochet, peuvent également obtenir réparation, notamment au titre :
L’accompagnement par un avocat est un atout essentiel dans le cadre d’une demande d’indemnisation auprès du FIVA.
Son rôle est de garantir la solidité juridique du dossier et de défendre les intérêts de la victime à chaque étape de la procédure.
L’avocat :
👉 En cas d’offre insuffisante ou de refus, l’avocat peut former un recours devant la cour d’appel compétente, permettant dans de nombreux cas d’obtenir une indemnisation plus complète.
La demande d’indemnisation doit impérativement être déposée dans les 10 ans suivant la date du premier certificat médical établissant le lien entre la pathologie et l’exposition à l’amiante. Passé ce délai, la demande peut être jugée irrecevable.
La procédure auprès du FIVA s’articule en plusieurs étapes :
Le cabinet NICOLAU AVOCATS, basé à Grenoble et intervenant partout en France, accompagne régulièrement les victimes et leurs familles dans leurs démarches d’indemnisation.
Nous vous aidons à :
📞 Contactez-nous pour un premier échange confidentiel.
Chaque situation est unique et fait l’objet d’une étude personnalisée par une avocate du cabinet. Notre équipe, humaine et dévouée, sera à votre écoute.
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